5 idées d’activités pour s’occuper sans écran

5 idées d’activités pour s’occuper sans écran

En moyenne, nous, Français, passons 32 heures par semaine devant un écran(1). C’est presque un tiers de la durée de vie hebdomadaire dont nous disposons éveillés. Un temps d’exposition aux écrans considérable, en constante augmentation, qui nous fait tendre chaque jour un peu plus vers ce qu’on appelle désormais l’hyperconnexion (ou hyperconnectivité) et la dépendance numérique. Pourtant, les effets négatifs de cette surexposition aux écrans sont de plus en plus étudiés et reconnus : problèmes de concentration, troubles du sommeil, augmentation du stress, etc. Mais alors, comment passer moins de temps sur les écrans ? Et surtout, par quoi remplacer les écrans ? Ici, pas de liste longue comme le bras des 50 activités sans écran à faire de toute urgence pour réaliser la meilleure détox digitale. Simplement 5 idées d’activités pour s’occuper sans écran, qui font sens pour Maison Joliette. 

 

« Par quoi remplacer les écrans ? » : une question d’actualité

 

L’omniprésence des écrans et du numérique

 

Selon le Baromètre du numérique 2022(1), sur un échantillon représentatif de plus de 4 000 Français âgés de plus de 12 ans : 

  • 95 % disposent d’au moins un téléviseur ;  
  • 87 % possèdent un smartphone ;
  • plus de 96 % des moins de 70 ans sont internautes ; 
  • en moyenne, chacun passe 32 heures par semaine devant un écran.

Des statistiques qui témoignent du monde truffé d’écrans et hyperconnecté dans lequel nous vivons aujourd’hui. 

 

Même si les réseaux sociaux connaissent une très légère désaffection, notamment des plus jeunes depuis quelques années, le numérique s’est immiscé dans toutes les activités de la vie courante : démarches administratives, courses ou encore recherches d’emploi. Il s’invite notamment de plus en plus dans les « temps morts » qui jalonnent nos journées : on préfère désormais naviguer sur Internet en attendant le bus plutôt que de lire un livre.  

 

L’hyperconnexion et ses effets négatifs 

 

Utilisé à bon escient, le numérique cumule quantité d’avantages dont on ne peut évidemment plus se passer aujourd’hui, ni dans la sphère privée ni dans le monde du travail. Il facilite l’exécution d’un très grand nombre de tâches, fait gagner un temps fou, donne un accès quasi illimité à l’information et à la connaissance, et gomme les distances géographiques et relationnelles. 

 

Cependant, on constate avec le temps qu’une connexion excessive aux technologies de la communication et de l’information, appelée hyperconnexion, a des effets néfastes sur la santé. 

D’un point de vue physique, la surexposition aux écrans peut engendrer de la fatigue oculaire, des maux de tête ou des troubles du sommeil, à cause notamment de la lumière bleue émise par ces dispositifs, ainsi qu’une obésité et une augmentation du risque cardiovasculaire du fait d’une sédentarité accrue. 

Sur le plan psychologique, la surconnexion aux outils numériques et aux réseaux sociaux, synonyme d’une surcharge informationnelle et d’un excès de stimuli émotionnels, peut générer une fatigue mentale et une dépendance affective. Les éventuelles conséquences sont nombreuses : diminution de la concentration, augmentation de l’anxiété et du stress, perte d’estime de soi, altération des relations sociales, burn-out…

 

Un petit coup de détox digitale ?

 

Cette dépendance numérique se devine de plus en plus dans le discours des principaux concernés. Toujours d’après le Baromètre du numérique(1), 58 % des Français ressentent un manque lorsqu’ils doivent se passer d’Internet pendant une journée ou moins. Les trois-quarts des répondants à un autre sondage sur l’hyperconnexion et la santé(2) se disent dépendants de leurs outils connectés, et plus d’un tiers considèrent qu’Internet occupe une place trop importante dans leur vie. Dans le même temps, 75 % du même panel voient la déconnexion numérique comme une démarche bénéfique pour la santé. Ceux-là profiteraient du temps gagné pour se promener, voir leur entourage ou encore pratiquer une activité artistique. 

 

Répondant à ces nouvelles envies de déconnexion, on voit fleurir un peu partout moult conseils, méthodes et programmes de digital detox – sevrage numérique en français. Utiliser un réveille-matin, activer le mode avion, couper les notifications, etc. Des astuces pas toujours faciles à mettre en pratique… Et ensuite, que faire de toutes ces nouvelles heures de liberté disponibles ? Comment combler le vide et l’ennui alors souvent ressentis ? Ainsi, par quoi remplacer les écrans ? 

 

Comment s’occuper sans écran : 5 idées d’activités sans écran pour adultes

 

Sans forcément se lancer dans une détox digitale complète, il est toujours possible de privilégier, dans la semaine ou pendant le week-end, des loisirs déconnectés d’Internet et des réseaux sociaux. Chez Maison Joliette, on a 5 activités sans écran à vous proposer, qui résonnent avec le sens de notre démarche

 

Faire un puzzle

 

Puzzler, c’est divertissant ; ça, ce sont tous les puzzle lovers qui peuvent en attester. Mais puzzler, c’est aussi bon pour la santé, et ça, c’est la science qui le dit !

 

Grâce à une étude publiée en 2018, le chercheur en neurologie Patrick Fissler a confirmé que les puzzles mobilisent et stimulent un grand nombre de nos capacités cérébrales, visuelles et spatiales, comme la perception et la mémoire, et qu’ils « constituent un facteur potentiel de protection contre le vieillissement cognitif »(3). Une piste intéressante pour la lutte contre les troubles neurologiques comme la maladie d’Alzheimer. 

En 2017, l’université de Yale, elle, a testé le puzzle comme outil de réduction du stress au travail. Le constat était positif : le puzzle est « un excellent moyen de soulager le stress lié à l’utilisation prolongée de l’ordinateur » et, réalisé à plusieurs, il « contribue à renforcer la coopération, l’interconnectivité et le travail d’équipe. »(4) 

Des arguments convaincants pour se mettre à l’art de l’assemblage, avec de beaux puzzles pour adultes.

 

Cependant, ces bienfaits sur la santé mentale et le bien-être général s’avèrent effectifs lorsque la pratique du puzzle se fait sur le long terme, et qu’elle est complétée par d’autres activités tout aussi stimulantes et déstressantes ; de quoi prendre encore plus de plaisir à diversifier ses loisirs !

 

Faire du coloriage

 

Le coloriage pour adultes a aussi des vertus apaisantes et récréatives. Focaliser son attention sur une tâche manuelle simple à exécuter, répétitive et satisfaisante à accomplir, permet de se déconnecter du monde extérieur, de se vider la tête et de se reconnecter à l’instant présent. Recourir à un motif prédéfini libère de cette pression du « bien faire » tous ceux qui ont peur de ne pas savoir dessiner. Choisir et associer des couleurs favorise la créativité et l’expression des émotions. Alors, sortez vos plus beaux crayons de couleur et laissez-les remplir des pages et des pages de jolis carnets de coloriage faits exprès pour ça ! 

 

Pratiquer le journaling

 

Journal intime, pages du matin, journal de gratitude, bullet journal : parmi toutes les formes de journaling, libre à vous de choisir la vôtre ! Dans tous les cas, tenir un journal et prendre des notes sur tout ce qui nous passe par la tête contribuent à éclaircir et à organiser nos pensées, à réguler nos émotions, à alléger notre charge mentale, à réduire notre stress et à développer notre créativité. Et pour cela, pas besoin d’écran, juste d’un stylo et d’un carnet de notes

 

Écrire et envoyer des lettres et cartes postales

 

Depuis combien de temps n’avez-vous pas écrit une lettre manuscrite à l’un de vos proches ? Ou envoyer une petite carte postale pour célébrer un évènement heureux ? Les correspondances épistolaires se sont perdues dans la folie des boîtes mail et des conversations WhatsApp. Pourtant, prendre le temps d’écrire quelques mots à ceux qu’on aime permet à la fois de faire plaisir et de nourrir nos rapports familiaux et amicaux, le lien social constituant un élément essentiel à notre bonheur. 

 

Faire de la déco

 

Une dernière petite idée pour s’éloigner un peu des écrans : passer du temps à imaginer et à réaliser la décoration de son intérieur. Feuilleter des magazines déco pour découvrir les dernières tendances, flâner dans les rayons des grandes enseignes d’aménagement pour s’inspirer, trouver un moyen d’encadrer un beau puzzle terminé, accrocher une jolie affiche au mur du salon, autant de temps que l’on ne passera pas à scroller sur notre smartphone ! De quoi, à la fin, se sentir, et bien chez soi, et bien avec soi !



Par quoi remplacer les écrans ? Vous avez désormais des pistes de réponses intéressantes pour vous offrir des moments ressourçants loin du net et des réseaux. Maison Joliette vous souhaite une bonne déconnexion !  



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Sources : 

 

  1. Baromètre du numérique - édition 2022. Arcom.
  2. 3ème vague du baromètre Hyperconnexion et santé - un sondage BVA pour la Fondation April - BVA XSight. BVA Xsight.
  3. Fissler P., Küster O. C., Laptinskaya D., Loy L. S., Von Arnim C. A. F., & Kolassa I. T. (2018, oct. 1). Jigsaw puzzling taps multiple cognitive abilities and is a potential protective factor for cognitive aging. Frontiers in Aging Neuroscience.
  4. Building jigsaw puzzles helps build collaboration at 344 Winchester. Being well at Yale. 
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